Suite au décès de la personne qu’il aimait, Donatien Marcassilar, jeune poète déchu, s’astreint à un jeûne qu’il entend poursuivre jusqu’à la fin.
À travers une réflexion métaphysique sur la vie et la mort, une galerie de personnages, parfois loufoques, se donnent pour mission, pour des motifs d’ordre personnel, soit de dissuader, soit d’encourager le poète dans son projet.
Le jeûne de Donatien devient alors, petit à petit, l’incarnation d’un geste de revendication, voire même de révolte. Claude Gauvreau livre ici une de ses pièces les plus intimes en rendant hommage à la tragique disparition de Muriel Guilbaut le 3 janvier 1952 à Montréal.
Navigant dans un langage entre poésie contemporaine et prose québécoise, la pièce nous invite à nous réunir et à naviguer ensemble dans les méandres de la nature et de l’âme humaine.

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