Le quai des brumes
Compagnie
Passage production
Jean, déserteur, arrive de nuit au Havre pour quitter le pays. Près des docks, chez Panama, le bar le plus tranquille de la côte, où Michel, un peintre suicidaire a élu domicile, il fait la rencontre de Nelly.
C’est le coup de foudre, le « coup de bambou ». Sous l’emprise de Zabel, son effroyable tuteur, Nelly vit dans la peur. En ville, le beau Maurice a disparu. Meurtre ou cavale ? Lucien, petit truand de quartier, est à sa recherche et Zabel sait quelque chose. Jean se retrouve pris au piège de ce terrible engrenage.
Poésie d’une parole à fleur de bitume sensible et lumineuse « comme un gosse qui aurait trop bouffé », populaire et cruelle où les zones d’ombre et brumeuses de l’âme pèsent sur le coeur écorché des hommes, Le Quai des Brumes offre un regard impitoyable sur la nature humaine.
Et le silence. Profond et pesant, accès sensible à la noirceur de l’âme ou à son désir-amour, point d’orgue nécessaire à l’interprétation, qui l’emporte par-dessus tout.
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La presse en parle
Une mise en scène remarquable. Théâtral Magazine
De l'émotion. Un réussite. Figaroscope
Prévert intact et intense. La Terrasse
Du très beau travail. Quelle transposition. Froggy's delight
Une adaptation servie comme un poème. Le monde.fr